Abschnitt 5

C’est sans doute la connoissance qu’avoit Mr. d’Usedom du mérite de Mr. et de Mad me Diodati qui l’a engagé à mener le Prince de Mecklembourg dans leur maison et nous pouvons assurer V. A. S. que si la vigilance que nous avons toujours connue à Mr. d’Usedom se fut dementie en cette occasion, on que séduit par de fausses aparences il eût fait vivre le Prince dans une maison indigne de Iui, ce que nous devons à V. A. S. nous eut engagés à l’en avertir et à ne rien négliger pour qu’on ne put manquer sous nos yeux à un Prince qui a l’honneur de Iui appartenir.

Si apès tous les détails que nous venons de présenter à V. A. S. et qui ne peuvent laisser aucun nuage dans son esprit au sujet de Mr. Diodati, Elle désiroit quelque éclaircissement sur les faits qu’on peut avoir controuvés ou altérés, nous sommes prêts à les Lui donner avec autant d’empressement que d’exactitude.


Nous avons l’honneur . .

Als Herzog Friedrich diesen Brief erhielt, hatte er gerade ein vom 21. Oktober datiertes Dankschreiben an die Syndici und den Rat der Stadt Genf abfertigen lassen wollen, lautend:


„ . . . Unsere Freundschaft auch wohlaffectionirten Willen zuvor. Edle und Hochweise . besonders liebe Herren! Den Herren erstatten Wir für alle Unserem Neveu, des Prinzen Friederich Franz zu Mecklenburg Liebden, während Ihro Aufenthalts in dortiger Stadt erzeigte Uns von dem Prinzen bey seiner Ankunft hieselbst mit der größten Erkenntlichkeit ungemein gerühmte Gutheit, 7) hiedurch den verbindlichsten Dank. Wir versichern dabey, daß Wir Uns nichts sehnlicher wünschen, als die Gelegenheit den Herren die freundschaftliche Werthachtung und den wohlaffectionirten Willen werkthätig bezeugen zu können, womit Wir Denenselben stets beygethan verbleiben.“ Dieses Schreiben ließ der Herzog von Bestand und fügte nur noch sie Nachschrift hinzu: Je viens de recevoir dans ce moment, Messieurs, Votre lettre du 5 me de ce mois et je Vous remercie des éclaircissemens que Vous avez bien voulu me donner. Bien éloigné de taxer qui que ce soit de Vos citoïens, je suis bien obligé entre autres à Mr. Diodati de la facilité avec laquelle il a reçu chez soi le Prince mon Neveu. Je Vous prie, Messieurs, d’en assurer Mr. Diodati, et d’être entièrement persuadés des sentimens d’estime que je Vous conserve pour jamais.

Auch die Intervention des Rats beeinflußte die Entscheidung des Herzogs nicht.

Usedom seinerseits wollte die Kündigung nicht ohne eiteres hinnehmen, beantragte vielmehr eine Untersuchung und stellte eine ausführliche Rechtfertigungsschrift in Aussicht. Gleichzeitig muß er wohl an ihm bekannten Fürstenhöfen Stimmung für sich zu machen versucht haben, denn im November verwandte sich für ihn beim Herzog der Landgraf von Hessen-Homburg und im Dezember der Prinz Karl von Mecklenburg - Strelitz, letzterer „in der vorgefaßten Meynung von der gänzlichen Unschuld des von Usedom“. Nach Empfang des Schreibens des Landgrafen hatte der Herzog dem Regierungs-Collegium befohlen, sich zur Sache zu äußern, und das Collegium hatte ihn gebeten, die Antwort so lange auszusetzen, bis Usedoms Erklärung auf das jüngste herzogliche Reskript eingegangen sei: „Denn entweder der von Usedom nimmt die gnädigste Herzogliche Declaration mit unterthänigstem Dank an: und so stehet dann Herrn Landgrafen desselben eigene vollkommene Zufriedenheit nur in Antwort zu eröffnen: oder er provociret nach wie vor auf eine legale Untersuchung: und so dürfte nichts anderes übrig seyn, als ihn vor eine Commission anhero zu citiren.“ Das angekündigte Schreiben UsedomSstraf in der Tat im Dezember ein. Es liegt nicht zu den Akten und wir kennen seinen Wortlaut nicht, wohl aber erfahren wir, daß es den Herzog nicht zu einer Sinnesänderung bewog. Vielmehr antwortete Herzog Friedrich am 23. Dezember:




7) Friedrich Franz I. hat für seine Genfer Jahre allezeit eine angenehme und dankbare Erinnerung bewahrt. So gab er denn auch gerne seine Einwilligung, als der Erbprinz Friedrich Ludwig beschloß, seinen Sohn Paul Friedrich in Genf erziehen zu lassen; dort verweilte dieser, allerdings mit Unterbrechungen, vom Dezember 1814 bis in den Herbst 1818. Im Herbst 1815 beantragte Friedrich Franz, der am 14. Juni d. J. die großherzogliche Würde angenommen hatte, seine Aufnahme als Bürger der Stadt Genf. Die Registres du Conseil de Genève verzeichnen unterm 28. Oktober 1815: S. A. R. le Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin demande la Bourgeoisie de Genève. Noble Saladin lit une lettre de M. le oaron de Bülow, chambellan de S. A. R. le prince de Mecklembourg-Schwerin et gouverneur du prince Paul de Mecklembourg actuellement à Genève, datée du 27 octobre. M. de Bülow transmet une lettre de S. A. R. le prince regnant, grand-duc de Mecklembourg, à lui adressèe, dans laquelle il lui témoigne le plaisir que lui fit sa lettre du mois de mars, où il lui mandait que le Gouvernement de Genève avait marqué beauncoup de satisfaction des preuves d’attacnement que le prince donnait à la République. Le prince ajoute: „Je ne vous ai pas demandé depuis lors de faire des démarches pour obtenir la Bourgeosie de Genève, parce que j’avais des craintes sur l’indépendence de cette République“ . . . Unterm 30. Oktober : Octroi de la Bourgeoisie demandée, und unterm 13. November: Députation au prince Paul de Mecklembourg pour lui remettre la lettre de Bourgeoisie pour le Gand-duc de Mecklembourg.

Darauf richtete der Großherzog an Messieurs les Syndics et le Conseil d’État de la République et Canton de Genève folgendes Dankschreiben:

Messieurs!

Vous n’auriez pu me donner de Vos sentimens une marque plus agréable et plus flatteuse en même tems, que celle que je reçois par l’honneur que Vous m’accordez en me nommant moi et ma famille bourgeois de la République de Genève. Je l’accepte avec une vive reconnoissance, et me félicite d’apartenir désormais plus directement à un État où j’ai passe si heureusement les premières années de ma jeunesse.

Agréez, Messieurs, tous mes voeux pour le bonheur et la félicité de Votre République.

L’honneur que Vous venez de m’accorder doit Vous en garantir, si déjà la reconnoissance et l’attachement que je porte à Genève ne Vous en étoient de sûrs garants.

Je m’empresse de consigner ici les expressions de toute ma gratitude pour les bontés que Vous témoignez au Prince Paul mon petit-fils et de Vous en demander la continuation.

Je désire qu’il puisse toujours mériter Vos suffrages et qu’il mette à profit les vertus et ce véritable amour de la patrie, dont il puise les exemples chez Vous.

Je Vous prie, Messieurs, de recevoir les assurances de ma haute estime et de la considération très distinguée, avec lesquels je suis,